Début (générique) : extérieurs, couleurs ternes, usées (beige…), et musique "cassée"…
Puis dans un hôpital psychiatrique, on enclenche un magnétophone pour la distribution des cachets : sur une musique lisse et "proprette", c'est un défilé de pensionnaires "brisés" (cf ci-contre les gueules de Vincent Schiavelli et William Duell).
Puis dans un hôpital psychiatrique, on enclenche un magnétophone pour la distribution des cachets : sur une musique lisse et "proprette", c'est un défilé de pensionnaires "brisés" (cf ci-contre les gueules de Vincent Schiavelli et William Duell).
Là-dessus, arrivée d'un "nouveau" qui détonne avec ses airs de voyou rock'n' roll cool : Randle Patrick Mc Murphy (Jack Nicholson) qui semble heureux, parce qu'il est dans le présent, dans la satisfaction des instincts, juste content d'être démennoté, libre.
Randle va se heurter de front à un personnage antithétique : l'infirmière en chef Mildred Ratched, coincée, sèche et déprimée. J'aime beaucoup Louise Fletcher, avec ses yeux de chats, ses joues un peu tombantes, son visage légèrement bouffi, son côté dévitalisée.
J'aime aussi le personnage de Harding (William Redfield), qu'on découvre dans la scène de séance de prise de parole en groupe, lorsque l'infirmière Ratched l'encourage à parler de ses problèmes avec sa femme.
Et Turkle (Scatman Crothers, le cuisinier Halloran de "Shining").
Quand Randle est frustré, contraint, coincé, il crée (scène où il imagine le match devant le téléviseur éteint).
Belle respiration : un plan qui dure sur Randle attendant que le jeune Billy (Brad Dourif) ait fini de se taper Candy. Forman semble avoir laissé tourner la caméra : ça donne l'impression que Nicholson va s'endormir (alors qu'il ne joue pas ça).
Randle finit lobotomisé. Il n'a pas la chance de Janet dans "An Angel at my table"…
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