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lundi 28 mai 2012

« Fahrenheit 11/9 » de Michael Moore (2004), avec George W. Bush, Dick Cheney, Donald Rumsfeld, Richard Pierce, John Ashcroft et toute la clique…

Je n’ai pris aucune note. 

Film nécessaire, réjouissant et à la réalisation percutante. 

N’en déplaisent aux peine-à-jouir français qui décrient Michael Moore au nom d'une pseudo-orthodoxie du documentaire, je trouve ses films jubilatoires, rock’n’roll, et je l'envie de les avoir réalisés : j’aurais adoré faire des films comme ça ! 

Et puis - soumis comme beaucoup, au calendrier médiatique rituel -, en pleine période cannoise, cela m’a fait du bien de me rappeler que « Fahrenheit 11/9 » a gagné la Palme d’Or trois ans après «l’effroyable imposture». 
Les critiques fumeux peuvent toujours baver sur Michael Moore et son cinéma « de propagande »…
Eh bien oui, « Fahrenheit 9/11 » est un film-réquisitoire. Il ne donne pas la parole, parce qu’il répond. C’est la réponse d’un patriote au « Patriot Act ». 
En tous cas pour moi le film illustre bien le fait que les régimes les plus oppressants engendrent malgré eux les figures de contre-cultures les plus fortes… lorsque le verrouillage totalitaire n’est pas sans faille… 

Dans Wikipedia, j’apprends que Disney, la société mère de Miramax (la société de production du film), a utilisé une clause du contrat liant les deux sociétés pour empêcher la distribution du film. 
Clause selon laquelle Disney pourrait refuser de distribuer un film s’il dépassait le budget ou si son contenu appelait à la censure (trop violent, ou sexuellement explicite). 
Les responsables de Miramax ont déclaré que cette clause ne s'appliquait pas pour Fahrenheit 9/11. 
Quoi qu’il en soit, le film a connu un succès très important dès sa sortie aux États-Unis (plus de 60 millions de $ en deux semaines). 

Cela n’a pas empêché Bush d’être réélu quelques mois plus tard. 

Et cela ne m’empêche pas de tirer ma casquette à Mr Moore, Michael Moore !…

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