(Je vous invite à lire cet article de Raphaël Pache : http://www.rainer-fassbinder.net/articles/article-pache.htm)
Film même chargé, dont la stylisation inventive joue sur :
- les sons ;
- l'image : Fassbinder utilise les décors pour cadrer ses plans, comme dans la scène dans la salle de jeux ;
- la musique : chœurs inquiétants dans le dialogue entre Erwin (Volker Spengler) et son ex-femme Irène (Elisabeth Trissenaar), lorsqu'Anton (Gottfried John) est évoqué ; le mélancolique "A song for Europe" de Roxy Music, qui prend des accents quasi morbide dans la scène précitée dans la salle de jeux ;
- l'histoire : la manière très littéraire de réciter le récit ;
- le théâtre : pas de naturalisme, on est clairement "ailleurs", mais dans un espace concret ;
et toujours avec une étonnante ÉNERGIE… alors que l'on est dans le déprimant au possible.
Le récit de l'enfance d'Erwin, abandonné par sa mère, recueilli par une sœur dans son couvent : illustration exemplaire de la formation d'un maso.
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