Jouissif.
Une histoire mythique d'initiation, à la fois tragique et légère, romantique et pleine d'humour, à laquelle l'ex-adolescent moyen que je suis ne peut qu'adhérer, même s'il n'a jamais lu un seul marvel de sa vie…
Cf les premiers mots de la narration (over) : "Who am I? You sure you want to know? The story of my life is not for the faint of heart. If somebody said it was a happy little tale… if somebody told you I was just your average ordinary guy, not a care in the world… somebody lied."
On a tout de suite le ton enlevé, le côté malin de l'écriture…
Scénario et mises en scène d'une remarquable efficacité.
Scénario et mises en scène d'une remarquable efficacité.
Modèle de scénario basé sur le parcours classique du héros mythique.
Orphelin comme il se doit, Peter Parker a été élevé depuis son plus âge par son oncle Ben (Cliff Robertson, ci-contre) et sa tante May. Son oncle incarne la figure archétypale du Mentor du Héros.
Orphelin comme il se doit, Peter Parker a été élevé depuis son plus âge par son oncle Ben (Cliff Robertson, ci-contre) et sa tante May. Son oncle incarne la figure archétypale du Mentor du Héros.
Le Monde Ordinaire dont le Héros est appelé à s'extraire, c'est ici la nature même de Peter, ordinaire. Lors de sa première conversation intime avec sa voisine Mary-Jane, un soir, quand ils se rencontrent alors qu'il sort les poubelles, elle lui dit :"You know : you're taller than you are ! - I hunch (je rentre les épaules). - Don't."
L'Elixir, le trésor rapporté du voyage initiatique, la leçon, c'est le savoir, le vécu de cette phrase que son Mentor Ben lui avait dite, avant de mourir : "With great power comes great responsibility." Ainsi l'énoncent clairement les derniers mots du film, prononcés en voice-over par Peter, le narrateur de son histoire tragique :
"Whatever life holds in store for me, I will never forget these words: "With great power comes great responsibility." This is my gift, my curse. Who am I? I'm Spider-man."
L'Elixir, le trésor rapporté du voyage initiatique, la leçon, c'est le savoir, le vécu de cette phrase que son Mentor Ben lui avait dite, avant de mourir : "With great power comes great responsibility." Ainsi l'énoncent clairement les derniers mots du film, prononcés en voice-over par Peter, le narrateur de son histoire tragique :
"Whatever life holds in store for me, I will never forget these words: "With great power comes great responsibility." This is my gift, my curse. Who am I? I'm Spider-man."
J'ai marché à 110% :
- Magnifiques séquences où il conçoit son personnage, un personnage de scène (costume etc…) pour un combat de catch.
- Scènes jubilatoires où il découvre ses pouvoirs, tout en restant "ordinaire".
Comme celle où il a décidé de venger son oncle, et lance ses fils de gratte-ciel en gratte-ciel, avec la maladresse du débutant, mais porté par la découverte des nouvelles sensations développées par ses nouveaux pouvoirs.
- Dialogues cultes : "Where are you ?", demande Mary-Jane à Peter, insaisissable. "Follow the cold shiver running down your spine.", lui répond-il.
- Romantisme échevelé auquel j'adhère totalement : !a scène où ils s'embrassent, alors qu'il pend, tête-bêche (ci-contre) ; celle où il lui déclare son amour ; celle encore où, dans le feu de l'action (sauvetage titanesque d'un téléphérique en chute), il est soumis, par le "Bouffon Vert", au choix entre son amour et "la population"…
Il n'y a que Willem Dafoe qui en fait trop, selon moi, en Norman Osborn, le "Bouffon vert".
Comme celle où il a décidé de venger son oncle, et lance ses fils de gratte-ciel en gratte-ciel, avec la maladresse du débutant, mais porté par la découverte des nouvelles sensations développées par ses nouveaux pouvoirs.
- Dialogues cultes : "Where are you ?", demande Mary-Jane à Peter, insaisissable. "Follow the cold shiver running down your spine.", lui répond-il.
- Romantisme échevelé auquel j'adhère totalement : !a scène où ils s'embrassent, alors qu'il pend, tête-bêche (ci-contre) ; celle où il lui déclare son amour ; celle encore où, dans le feu de l'action (sauvetage titanesque d'un téléphérique en chute), il est soumis, par le "Bouffon Vert", au choix entre son amour et "la population"…
Il n'y a que Willem Dafoe qui en fait trop, selon moi, en Norman Osborn, le "Bouffon vert".
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